HISTOIRE
« Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens ont pour but de réunir des jeunes gens qui veulent être ses disciples dans leur foi et leur vie, et travailler ensemble, unis dans la fraternité […] »
Plongez-vous dans la vie d’un jeune homme londonien en 1844. Georges Williams est anglais, il travaille à Londres comme tisserand, mais est surtout surexploité et se retrouve sans réelle ambition lors de la Révolution Industrielle. Comme beaucoup de jeunes anglais, il n’a que très peu d’autres alternatives pour se distraire que les bars ou les maisons de joie.
Consterné devant le manque d’activités culturelles, sportives ou spirituelles offertes aux jeunes des grandes villes anglaises, il décide de regrouper ses amis, principalement issus de l’église, pour créer une association de jeunes qui organisent des activités pour les gens comme eux. C’est ainsi que le 6 juin 1844, à Londres, les « Young Men’s Christian Association » (YMCA) voient le jour !
Très vite le mouvement YMCA prend de l’ampleur. D’abord en Angleterre, puis à travers toute l’Europe, en Allemagne (1844), en Suisse allemande (1847), en Hollande (1848) et en France (1850). C’est avec la première Union créée à Paris qu’apparait la vision francophone du mouvement, connue sous le nom « Unions Chrétiennes de Jeunes Gens » (UCJG).
C’est à Genève, en 1853, sous l’impulsion d’Henri Dunant (futur fondateur de la Croix-Rouge) que les UCJG arrivent en Suisse Romande.
Le mouvement prend dès lors une ampleur mondiale et l’on dénombre déjà plus de 200 Unions lors du 10ème anniversaire de la création des YMCA. Devant une telle ferveur, les UCJG des différents pays décident de se rencontrer afin de partager leurs connaissances et tisser des liens forts. C’est ainsi qu’en août 1855, des délégations de 27 pays participent à la première Conférence Universelle et créent l’Alliance Universelle des UCJG.
Parmi les délégués, Georges Williams et Henri Dunant militent pour l’approbation d’un texte fondamental, rassembleur des Unions. Celui-ci voit le jour sous le nom de la Base de Paris :
« Les Unions Chrétiennes de Jeunes Gens ont pour but de réunir des jeunes gens qui veulent être ses disciples dans leur foi et leur vie, et travailler ensemble, unis dans la fraternité […] »
UNIONS CADETTES ROMANDES
Après la création par Henri Dunant de la première Union à Genève en 1853, c’est à Vevey, en 1856, que va naître la première troupe cadette dont le but est d’organiser des activités pour les jeunes garçon. Deux ans plus tard, les délégués des UCJG vaudoises créent la branche cadette dont le but est de faire promouvoir les Unions aux jeunes par des jeunes.
Durant le XXème siècle, les Cadets évoluent avec la société. Se tournant vers des activités sportives, culturelles et religieuses, les Cadets sont de plus en plus intégrés dans les événements locaux. C’est ainsi qu’en juin 1944, plus de 2’000 chemises bleues défilent à Lausanne pour fêter un double événement :
– La fin de la Seconde Guerre mondiale
– Les 100 ans de la création des UCJG
A partir de 1960, les filles sont progressivement acceptées dans les troupes Cadettes et mènent à un nouvel équilibre et une meilleure représentation du mouvement dans la société.
En 1985, le faisceau cadet romand fêtes son 125ème anniversaire par un week-end à Yverdon réunissant 650 Cadets et près de 50 troupes.
En 2008, le Faisceau cadet romand fête son 150ème anniversaire.
FAISCEAU CADET VAUD-VALAIS
L’organisation du Faisceau cadet vaudois et valaisan est définie par ses statuts. Ce sont eux qui lui donnent son existence juridiques. Ces statuts ont été déposés auprès des chancelleries d’Etat des cantons de Vaud, du Valais et de Fribourg car il est prévu que les troupes de ces trois cantons fassent partie du Faisceau.
Les troupes se réunissent annuellement pour l’assemblée de printemps où se discutent les projets et les questions concernant l’ensemble du Faisceau. Une Assemblée d’automne peut être convoquée pour traiter des problèmes extraordinaires ou lorsqu’un cinquième au moins des troupes en activité en fait la demande. Lors des votations, les décisions se prennent à la double majorité des troupes et des Chefs diplômés ou Instructeurs présents. Tout les deux ans, l’Assemblée de printemps procède à l’élection du Comité Cantonal.
Le Comité Cantonal se réunit chaque mois. Il est dirigé par le Chef Cantonal à qui revient la responsabilité d’assurer la bonne marche du Faisceau. A ce titre, il conduit les activités du Comité Cantonal et veille à l’état de santé des troupes du Faisceau.